FESSENHEIM – Les élites dirigeantes d’EDF se sont couchées devant les injonctions du pouvoir socialiste

C’est fait : Les élites dirigeantes d’EDF se sont couchées devant les injonctions du pouvoir socialiste.

Les intérêts de la France, d’EDF, des clients, des agents et des actionnaires minoritaires sont bafoués.

Au même moment le président LEVY décide de fermer les boutiques d’accueil physique des clients pour faire des économies au détriment du modèle d’EDF. Mais cala ne lui pose aucun problème de s’assoir sur un manque à gagner de 5 milliards d’euros.

En effet comme l’a démontré le CCE d’EDF les socialistes proposent de satisfaire les écologistes en liquidant la centrale de Fessenheim pour moins de10% de sa valeur.

Tout cela est lamentable et nous n’en resterons pas là !

Pour l’ADAS
Jean-Pierre LETTRON


COMMENT SEGOLENE ROYAL AVOUE LE CHANTAGE !

Paris, 24 jan 2017 (AFP) –

La décision de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim est une décision « équilibrée » prise dans l’intérêt d’EDF et du territoire du Haut-Rhin, a déclaré mardi la ministre de l’Environnement et de l’Energie, Ségolène Royal, à l’AFP.

« Je salue la décision équilibrée du conseil d’administration d’EDF qui va permettre de nouveaux investissements industriels franco-allemands sur le territoire du Haut-Rhin », a indiqué Mme Royal.

« Elle va permettre le maintien de l’emploi et la mutation du site puisque de toute façon, l’autorisation de fonctionner de Fessenheim n’était valide que jusqu’au 31 décembre 2022 », a-t-elle ajouté.

Parmi les pistes de reconversion du site, la ministre a évoqué l’éventuelle installation d’une usine de voitures électriques Tesla, un projet d’usine de batteries de troisième génération ou encore la création d’un site pilote de démantèlement de centrales.

Elle a dit avoir pris contact « dès aujourd’hui » avec le ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel.

« C’est aussi un choix positif pour l’entreprise », a estimé Mme Royal, qui pourra ainsi favoriser ses investissements dans les énergies renouvelables en conformité avec la loi de transition énergétique.

« C’est la meilleure décision pour que l’entreprise rationalise ses investissements et respecte la loi de transition énergétique », a-t-elle précisé.

La loi de transition énergétique prévoit de ramener de 75% environ à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité en France, dans le cadre de capacités nucléaires plafonnées à leur niveau actuel de 63,2 gigawatts.

Promesse de campagne de François Hollande en 2012, la fermeture de Fessenheim est donc fixée à l’horizon 2018 lorsqu’EDF prévoit de mettre en service l’EPR de Flamanville (Manche).

EDF a obtenu de l’Etat français, son actionnaire à 85,6%, de nouvelles garanties dans le cadre de cette fermeture.

La première consiste en une extension du délai de l’autorisation de création de l’EPR en construction à Flamanville, qui arrive à échéance en avril prochain, alors que le réacteur ne doit pas entrer en service avant la fin 2018 du fait des retards sur le chantier.

L’électricien a également obtenu l’assurance de pouvoir redémarrer le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), à l’arrêt depuis mai 2015 alors que la loi de transition énergétique prévoit qu’un réacteur à l’arrêt depuis plus de deux ans soit considéré comme en arrêt « définitif ».

« La ministre chargée de l’Energie donnera suite positivement aux demandes que le conseil d’administration vient d’exprimer », a indiqué Ségolène Royal.

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